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.Mais elleleur a aussi demand d y figurer et de la produire eux-mmes.L ideest que les internautes conoivent une publicit autour d un objetqu ils souhaitent vendre.Ils imaginent ainsi un petit scnario autourde leur vieille voiture ou du baby-foot dont ils souhaitent se dbar-rasser.Les gagnants ont eu le budget pour produire leur film, qui aensuite t diffus la tlvision.Une stratgie trs Internet, l oppos de l arrogance dont certaines grandes marques ont putmoigner.Une faon de starifier ses clients plutt que la marque.Etdonc un moyen de crer de l attachement et de la connivence avecson public, tout en faisant un formidable travail d explication dufonctionnement d eBay.Les professionnels semblent unanimes : le consommateur ne se subs-tituera pas aux agences.Il ne matrise pas les enjeux de constructionde marque long terme, les stratgies de communication complexesse dployant sur de nombreux points de contact.Il ne s agit donc pasd annoncer la mort des agences, mais de souligner une nouvelle faond impliquer le consommateur de faon crative et ponctuelle.La cocration de contenu prsente de nombreux avantages.Ellebnficie encore d assez de fracheur pour gnrer de l intrt, etfaire parler d elle dans les mdias et sur l Internet.Elle canalise ainsila conversation, voire la rcupre son profit.Mieux vaut laisser lesconsommateurs s amuser un peu avec les marques, plutt que devoir des messages potentiellement ngatifs circuler sur elles.Elle est, aussi, une faon de renforcer le lien avec ses consommateurs.En leur proposant un nouveau dialogue sur la base de l change, del coute et de l interactivit, elle leur confre un nouveau statut, celuide contributeurs actifs ayant les moyens d agir sur leur environne-ment.En donnant du pouvoir au consommateur, elle gnre uneconversation horizontale, d gal gal.Une faon de crer une rela-tion de confiance et de montrer qu elle est l coute en donnant un- tirage n 36551 Groupe Eyrollesn 36551Chapitre 2 X' Marketing du lien 43nouveau rle au consommateur : celui de partie prenante dans lesystme de la marque.Le meilleur moyen d en faire un ambassadeur,comme en a tmoign la campagne de Barack Obama.De nombreuxindividus ont relay la campagne officielle, en postant sur le Webdes messages proslytes sur Obama.Comme celui produit bnvo-lement par les comdiens de l ancienne publicit Wazzup deBudweiser, sortie au tout dbut du rgne de George W.Bush.Ceux-ciont livr sur Internet une parodie tragi-comique de la publicit initiale,o l on retrouve chacun des protagonistes pris dans la tourmente desvnements de ces dernires annes, soulignant les checs de lapriode Bush.L un est pris dans l ouragan Katrina, l autre en Irak, letroisime voit le cours de ses actions s effondrer.Et tous se tlpho-nent et reprennent le clbre Wazzaaaa .Les techniques de cocration de contenu dfrichent un nouveaumode de production des ides et stimulent la capacit des marques innover.Les ides sont dsormais le fruit d une action collective,dpassant les limites du bureau d un spcialiste ou d un hommeseul, le cratif.Un mode de fonctionnement qui fait appel l intelli-gence collective et prfigure peut-tre les futurs dveloppements dumarketing.L appel aux consommateurs participe du brouillage post-moderne, de l effacement des frontires.Le consommateur ne secantonne plus son rle traditionnel et devient un vendeur, partieintgrante du systme de la marque.Nous sommes tous des ven-deurs en puissance ! Il s agit probablement de la premire taped un mouvement de fond affectant les marques.Dans 30 ans, lesbases du marketing et de la socit de consommation seront peut-tre inverses.L impulsion partira du bas vers le haut. l image d unsystme nerveux, les consommateurs reprsenteront des centainesde milliers de canaux troitement imbriqus, qui seront autant devoies d accs au cSur de la marque.- tirage n 36551 Groupe Eyrollesn 3655144 Marketing du lien X' Chapitre 2% L ESSOR DU BRAND CONTENT :VERS LA MARQUE CONTENULe brand content est une raction des marques face l usure desformats publicitaires traditionnels et aux doutes quant leur effica-cit.Les embouteillages publicitaires, la multiplication des messagesfinit par rduire l efficacit de la publicit.De nombreuses tudes1montrent que la perception de la publicit est de plus en plus nga-tive du fait de son omniprsence.C est l effet papier peint : lapublicit est partout autour de nous et, finalement, plus personne nela remarque.L enjeu est dsormais de capter l attention d uneaudience de masse, alors que les processus intrusifs bass sur larptition d un message montrent leurs limites.En raction ce constat, les grandes marques ont adopt la logiquedu spectacle publicitaire
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